De par sa structure il est un espace planté comportant des accès et des allées et se présente donc comme un parc dans lequel il est possible de se promener, de se détendre et de respirer un air un peu plus propre qu’ailleurs. Il peut donc avoir une simple fonction récréative. Il faut cependant noter qu’à la différence d’un parc de ville, le jardin botanique contient des plantes dont certaines peuvent être toxiques ou agressives. Une mise en garde du public et une surveillance des enfants et des animaux s’impose donc.
Le jardin botanique a pour fonction principale de permettre à un public de voir des plantes et d’avoir des informations à leur sujet. Il s’agit d’une fonction culturelle. On peut donc y voir le nom des plantes, à la fois le nom scientifique et ou le nom vernaculaire dans les langues locales. On peut également y apprendre leur intérêt qui peut être ornemental, médicinal, alimentaire, technique ou scientifique. Alors que le caractère ornemental des plantes est immédiatement visible, les autres intérêts doivent être indiqués au public. Un jardin botanique doit donc fournir des renseignements. En général il le fait par des étiquettes dont sont munies les plantes mais il peut également publier une brochure descriptive voire avoir un local pour des films ou des diaporamas.
Un caractère qui doit impérativement être indiqué sur place est la toxicité éventuelle. Cette information concerne les plantes exotiques, que le public ne voit qu’ici, mais également les plantes indigènes, que l’on côtoie ordinairement mais sans rien savoir à leur sujet.
Avant de s’adresser au public le jardin botanique s’est adressé historiquement aux étudiants des universités dans le cadre de sa fonction pédagogique. Cette fonction est actuellement étendue aux scolaires qui viennent suivre des visites guidées dans le cadre de l’enseignement de la biologie. Le jardin est ainsi un lieu privilégié pour l’initiation à la nature. Bien qu’artificielle cette « nature » a l’avantage d’être proche et documentée ce qui simplifie le travail du maître.
Le jardin botanique par la simple présence des plantes donne au public une idée de l’immense diversité du monde végétal et également de la grande quantité de végétaux susceptibles d’être cultivés dans la région. Il constitue donc une sorte de vitrine voire de publicité pour les pépiniéristes et les horticulteurs.
Il permet également aux chercheurs et scientifiques de trouver des plantes de référence et du matériel pour leurs recherches. Ce rôle scientifique est constant depuis la création du premier jardin botanique.
En ce qui concerne les végétaux rares ou menacés, leur présence dans le jardin botanique permet au public de les connaître et de les respecter. La tentation est grande d’utiliser le jardin botanique comme Conservatoire où l’on cultiverait les végétaux menacés pour les sauver. Il faut cependant savoir qu’une plante est un organisme en équilibre avec un milieu. Elle ne reste elle-même que dans ce milieu. En culture elle se modifie, lentement par mutation et adaptation au milieu artificiel ou très vite par hybridation avec des espèces voisines. La conservation des plantes dans un jardin botanique ne saurait donc être qu’une action ponctuelle et de courte durée.
En conclusion un jardin botanique est un musée vivant dont la fonction est de visualiser pour le public la beauté, la richesse et la diversité du monde végétal. Il doit aussi, par le message qu’il délivre, former le public au respect pour notre environnement dont les plantes sont l’élément le plus important par leur photosynthèse, mais également le plus ornemental.
Le jardin botanique a des objectifs multiples et essentiels pour la préservation de l’environnement et la sensibilisation du public à la biodiversité. Tout d’abord, il vise à conserver le patrimoine végétal en préservant le fond végétal existant, en créant un fond végétal spécifique à la région et en développant une collection de plantes thématiques. Ensuite, le jardin botanique souhaite être un lieu d’agrément à vocation pédagogique, ouvert à tous, afin de sensibiliser les visiteurs, élèves et stagiaires aux enjeux de la gestion durable des espaces verts. Des actions concrètes sont mises en place pour mettre en pratique les connaissances acquises dans ce domaine.
De plus, le jardin botanique s’engage à présenter ses pratiques de gestion lors de journées portes ouvertes, afin de sensibiliser un large public aux avantages d’une telle approche. Des expérimentations régulières sont menées pour tester de nouvelles techniques et évaluer leur impact sur le site. L’introduction de nouvelles espèces est également poursuivie, en prenant en compte les caractéristiques du site et de son environnement pour favoriser la diversité biologique.
Enfin, des inventaires faunistiques et floristiques sont réalisés pour suivre l’évolution de la biodiversité et permettre une gestion adaptée du jardin botanique. Ces actions visent à promouvoir la préservation de la nature et à sensibiliser le public à l’importance de la diversité biologique pour notre écosystème.
Section en cours de construction
Nous accueillons les enfants des écoles, collèges et lycées ainsi que les enfants des centres aérés et de loisirs. Il faut toutefois que les enseignants et les animateurs préparent avec nous, en amont, les activités à faire avec les élèves. Réservation obligatoire.
Les expositions ont en général lieu dans le pavillon d’exposition du Jardin. Cette saison, l’exposition est consacrée à l’herbier réalisé en 1990 par le botaniste Roger Engel (1923-2018).
Il a lieu tous les ans, le 1er mai, de 10h à 14h, à l’entrée du Jardin botanique
C’est l’occasion d’apporter vos plantes et graines superflues et de repartir avec d’autres végétaux. C’est aussi une bonne opportunité d’échanger trucs et astuces de jardiniers. Vous pouvez aussi acquérir des plantes, même si vous n’en avez pas apportées, moyennant une petite obole dans la cagnotte de l’association.
Boissons et gâteaux en vente.
Superficie : 3 ha ∗ Altitude : 330-365 mètres ∗ Longitude : 7°20’ E ∗ Latitude : 48°45’ N
le pavillon d’accueil est situé à l’entrée du Jardin. Des livres, des graines Kokopelli et des cartes postales sont en vente, ainsi que des boissons.
Le Jardin botanique a été créé en 1931 sous l’impulsion d’Emile Walter (1873-1953), botaniste et pharmacien. Il a également été à l’origine de la création de l’association Les amis du Jardin botanique du col de Saverne, en 1932. Grâce à lui et à ses amis, le Jardin s’est enrichi de plantes de presque toutes les régions du monde. On en compte à présent 2200.
a été construit en 1935 ; il mérite une réhabilitation.
a été créé à partir de l’unique sapin de Cilicie du Jardin, mort de sécheresse en 2017. Sa réalisation a été faite à la tronçonneuse par Denis Viprey, sur une idée originale de Pierre Meppiel, le jardinier. On reconnaît un aigle, un corbeau, un tiki et un écureuil.
Les tourbières sont caractérisées par un milieu humide, un sol tourbeux et pauvre en nutriments où croissent les plantes carnivores dont plusieurs espèces de Drosera. Les sarracénies aux grandes feuilles en forme de longues urnes et les dionées dont les feuilles ressemblent à de petites mâchoires, toutes deux d’origine américaine, sont capables de piéger les insectes. Les proies sont digérées et assimilées grâce à des enzymes spécifiques de la plante. Elles compensent ainsi la faible quantité de nutriments disponibles dans le sol.
de nombreux insectes habitent l’hôtel à insectes. Deux panonceaux à proximité vous donnent des indications et montrent les photos de ces insectes.
La salicaire, le rosier des marais, l’Epipactis des marais, qui est une belle orchidée, des fougères telles que Asplenium scolopendrium ‘Undulatum’, et un pigamon poussent dans la zone humide, dominée par un poirier d’origine asiatique.
Souvent recouvert d'une petite fougère du genre Azolla, le bassin abrite de nombreuses espèces aquatiques, tels le trèfle d'eau, la pesse d'eau, le nénuphar jaune et le calla des marais.
Ses zones de berges inondées accueillent des plantes comme iris jaune, la benoîte des ruisseaux, le comaret des marais et les primevères d'origine chinoise, parmi bien d'autres.
Un carré permanent est une surface sur laquelle on étudie l’évolution naturelle de la végétation en absence de toute intervention humaine.
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